Après 25 ans. Histoires et mémoires du communisme
Conférence internationale à Bucarest
20 et 21 Novembre 2014
Organisateurs : Fondation Culturelle Memoria, l’Institute de l’Investigation
des Crimes du Communisme et de la Mémoire de l’Exil Roumain (IICCMER)
Comité d’organisation : Claudia-Florentina Dobre (Mémoria, CEREFREA), Valeriu Antonovici (SNSPA)
Comité scientifique : Cosmin Budeancă (directeur
général, IICCMER), Liliana Deyanova (professeur, Universitatea St. Kliment
Ohridski, Sofia), Micaela Ghiţescu (directeur, Fundaţia
Culturală Memoria), Adrian Miroiu (professeur,
SNSPA), Radu Preda (président, IICCMER), Liviu
Rotman (professeur, SNSPA), Izabela Skórzyńska (maître
de conférence, Université ‘Adam Mickiewicz’, Poznań), Anna Wachowiak (professeur, Higher
School of Humanities, Szczecin).
Informations
Date : 20-21 Novembre 2014
Terme limite pour envoi des propositions : 15 septembre 2014. Les propositions ne doivent pas dépasser 300
mots et devront être accompagnées d’une courte notice biographique. On encourage les artistes à participer
avec des films, installations artistiques, affiches. Les intervenants seront notifiés le 25 septembre 2014.
Les travaux de la conférence seront publiés en volume ou dans un numéro
spécial de la revue Memoria.
Envoiez, s.v.p., votre proposition à l’adresse suivante : cfdobre@gmail.com
Langues : français, anglais, roumain
Partenaires : Centre Régional Francophone
de Recherches Avancées en Sciences Sociales (CEREFREA), SNSPA
25 ans après la chute du communisme en Europe centrale et orientale, la
mémoire et l’histoire de ce régime restent controversées. D’une part,
l’historiographie du communisme réside sous le signe de la dénonciation des
crimes et des abus commis par ce régime. D’autre part, dans certains cercles de
gauche, le communisme est associé au modernisme et à la modernisation.
La mémoire du communisme semble encore plus
divisée que son histoire. Plusieurs tendances mémorielles se sont manifestées
et se manifestent encore dans l’espace public, parfois en concurrence les uns
avec les autres. La dénonciation mémorielle a connu ses temps forts dans les
années 1990. La nostalgie la côtoyait de près. Elle s’est déclinée sous
plusieurs aspects dont le tout dernier vise les jeunes nés après la chute du
régime. Ceux-ci, bien qu’ils n’aient jamais connu le communisme, ont fait la
leur une mémoire de famille mythologisée.
Si la dénonciation est l’apanage de ceux qui ont souffert
toute sorte des persécutions pendant le communisme et la nostalgie est
l’attitude de ceux qui y ont trouvé le sens de leur vie, l’ironie, déclinée
souvent sous la forme de l’auto-ironie, anime la génération de ceux qui ont
vécu leur jeunesse dans les années 1980. Pour eux, le communisme représente
l’époque des privations de toute sorte, mais également l’époque d’un jeu de
rôles destiné à surmonter les difficultés de la vie quotidienne.
Un quart de siècle après la chute du communisme, on
essaie de trouver des réponses à une série de questions: Qu’est-ce qu’on doit
retenir du communisme? De quoi se rappeler? Comment doit-on écrire son
histoire? Comment le faire?
À ces questions et à beaucoup d’autres, on invite
les chercheurs du communisme à trouver des réponses dans le cadre de notre
conférence, Après 25 ans. Histoires et mémoires du communisme, organisée
à Bucarest, le 20 et 21 novembre 2014.
Les thèmes suivants sont proposés pour réflexion (néanmoins,
les chercheurs sont libres à nous surprendre avec les sujets de leurs
recherches):
- L’historiographie du communisme
- La vie quotidienne
- La mémoire et l’histoire de la répression
- Les mémoires du communisme
- La génération post-mémorielle
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